Auteur/autrice : BC

Bilan à mi-mandat

Bilan à mi-mandat

« Avec une capacité de travail nettement plus importante que la portion congrue qu’il représente » (dixit Ma Télé), notre groupe EPY propose, analyse, argumente, salue les efforts mais n’hésite pas non plus à pointer les erreurs ou à mettre en garde.

Parmi les sujets qui retiennent notre attention :

  • mobilité : des centaines de milliers d’euros consacrés pour des pistes cyclables, souvent là où il n’y a pas de demande réelle, alors que le projet de bus communal est toujours au point mort malgré nos rappels.
  • endettement / infrastructures : 6 gros projets en cours pour un total de 14 millions d’euros d’investissements, partiellement subsidiés mais qui, pour le solde, vont alourdir la dette communale de plusieurs millions d’euros. Nous appelons à la sobriété et a un étalement des investissements pour ne pas pénaliser les finances locales.
  • personnel communal : après plusieurs licenciements ou démissions, le malaise ne faiblit pas. Nos agents sont pourtant le véritable moteur de l’administration. Ils méritent un max d’attention et de reconnaissance !
  • sport : outre les infrastructures, nous espérons une nouvelle dynamique et de la proactivité pour accroître l’activité sportive dans nos villages et aider nos clubs.
  • concertation citoyenne : si on note des améliorations en la matière, elle reste quand même à géométrie variable et parfois tardive alors que les villageois sont demandeurs.
  • énergie : alors que l’ancienne opposition, aujourd’hui au pouvoir, en faisait l’un de ses crédos, on regrette que les seuls projets pour réduire les dépenses énergétiques soient des projets reportés de l’ancienne mandature. Nous appelons à plus d’ambition dans ce domaine, qui plus est face aux tarifs énergétiques actuels !
  • fiscalité : nous regrettons que la taxe égouts reste d’application malgré les promesses des membres de la majorité (malgré la hausse des additionnels communaux et aussi des économies importantes par rapport à la dotation communale aux services de secours). Malgré aussi notre proposition de la moduler et de la rendre plus équitable…
  • action sociale : nous saluons les efforts et la nouvelle dynamique qui s’est mise en place et que nous appelions de nos vœux en 2018. Même si du chemin reste à parcourir, nous apprécions le travail de l’équipe du CPAS. Nous attirons l’attention sur une certaine stagnation en matière de création de logements alors que la demande reste bien d’actualité…

Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive et nous restons à votre disposition pour en discuter si vous le souhaitez.

Quel avenir pour le sport à Yvoir ?

Quel avenir pour le sport à Yvoir ?

Tel était le sujet d’une récente interpellation citoyenne de la part de notre collègue de groupe Sébastien Tripnaux qui rêve d’une commune qui développe une véritable politique sportive.

On le sait, le sport est positif pour la santé mentale et physique. Si son développement est lié à la demande des habitants ainsi qu’au travail des bénévoles qui s’activent sans compter, les autorités ont leur part de responsabilité dans le succès ou non des activités proposées au travers des moyens et des soutiens qu’elles y accordent.

D’abord en terme d’infrastructure : chaque village ne peut pas disposer d’un complexe sportif. Il est par contre indispensable d’avoir, sur l’ensemble de nos villages, des infrastructures accueillantes, opérationnelles et diversifiées pour répondre à la demande. Si des projets sont en cours, d’autres urgences restent en attente… dont acte.

Ensuite sur le plan financier : notre commune compte une trentaine de clubs (+ de 1000 affiliés) ; lesquels se partagent une enveloppe de 12.500 €. Augmenter cette somme, peut-être en y joignant quelques critères d’octroi (type de public ou d’activité, etc.) aiderait sans nul doute les clubs à faire face à des contraintes de plus en plus grandes.

Quel que ce soit le support, mettre spontanément et régulièrement en valeur les activités des clubs est un point qu’il faut davantage développer à Yvoir. Il ne coûte pas grand-chose si ce n’est de l’attention et un peu de temps.

Enfin, à l’instar de communes voisines, on rêve que la commune prenne à sa charge l’organisation de gros événements sportifs et/ou de journées découvertes.

Voici 4 axes autour desquels nous estimons qu’une politique sportive communale doit pouvoir s’articuler. L’avenir nous dira si la majorité dispose de cette volonté.

Yvoir : une reconfiguration citoyenne !

Yvoir : une reconfiguration citoyenne !

A Yvoir, plus personne n’ignore le projet d’urbanisation de l’ancien terrain de foot et, plus globalement, d’aménagement général du centre du village, y compris le quartier du Maka.

Depuis quelques temps, on constate un certain nombre de réactions, parfois très émotionnelles, autour de projets qui font l’actualité de nos villages et qui, pour la plupart, sont nécessaires. Celui d’Yvoir n’y échappe pas et c’est le signe de l’implication et de l’attention que les villageois portent à l’évolution de l’espace qui les entoure. Attention toutefois à écouter et à respecter les avis, mêmes divergents ; et à ne pas glisser vers des critiques stériles…

En reconnaissant que faire l’unanimité est (quasi) impossible et qu’il y a parfois des raisons objectives qui poussent à opter pour une solution plutôt qu’une autre, les élus ont aussi leur part du travail à fournir en écoutant, en tendant vers le consensus et la meilleure solution et, surtout, en répondant de manière argumentée aux différents points soulevés.

Concernant le centre d’Yvoir (comme pour les autres dossiers…), EPY considère que la reconfiguration de tout cet espace doit dès à présent s’imaginer avec les citoyens. Si l’expertise du BEP (chargé de cette étude) est un véritable atout, il nous faut aussi tendre l’oreille aux villageois dont le paysage et les habitudes vont être modifiés. Nous plaidons dès à présent pour des bâtiments s’intégrant parfaitement dans le cadre bâti existant, tant au niveau des gabarits que des teintes utilisées. Nous demandons aussi que la vue, depuis les maisons avoisinantes, soit respectée. Enfin, nous plaidons pour les nouveaux aménagements intègrent des espaces de convivialité et de jeux, notamment pour les jeunes, en pensant aussi aux personnes à mobilité réduite.

Mobilité : Yvoir n’est pas Bruxelles !

Mobilité : Yvoir n’est pas Bruxelles !

Améliorer la mobilité (et la sécurité) au cœur de nos villages est important. Il faut prendre garde de l’aborder sous tous ses aspects. Or, il faut se rendre à l’évidence que la crainte que nous avions dès 2018 (avec l’arrivée au pouvoir de La Relève) se confirme au fil des années : il n’y en a (quasi) que pour les vélos !

En témoigne encore le projet « Yvoir, commune cyclable » porté par l’Echevine Ecolo Ch. Eloin et qui mobilisera au moins 360.000€ d’argent public… auxquels on peut au moins ajouter 600.000 € pour la récente (et future) liaison cyclo-pédestre rues du pont et du Prieuré à Godinne.

EPY n’est certainement pas un ennemi des cyclistes mais notre contexte local justifie-t-il de telles dépenses ? Entre le relief accidenté de la plupart des villages, l’étroitesse de beaucoup de rues et le fait que beaucoup d’habitants travaillent à plusieurs (dizaines de) kilomètres de leur habitation, combien de citoyens vont réellement profiter de ces aménagements dans leurs déplacements quotidiens ? Sans oublier que ceux-ci ne concernent que des voiries communales alors que le vrai danger se situe sur les grands axes (voiries régionales) sur lesquels la commune n’a donc aucune prise ! Si de tels équipements peuvent se justifier dans des grandes villes encombrées, n’y a-t-il pas d’autres dépenses à faire au cœur de nos villages : voiries à refaire, espaces publics à entretenir, radars à acquérir pour dissuader les fous du volant ou encore un bus communal à mettre en service qui, lui, sera une véritable alternative à la voiture pour un plus grand nombre d’usagers et qui ne semble toujours pas être une priorité pour la majorité malgré nos rappels ?

Concertons, concertons !

Concertons, concertons !

La vie communale est faite de petits… et de grands projets. S’il est évident que les élus ne peuvent pas demander l’avis des citoyens pour chaque décision prise au quotidien, notre expérience nous démontre l’importance d’associer les villageois aux grandes décisions dès leurs prémisses.

La concertation expose les responsables des projets aux critiques mais elle est nécessaire pour expliquer les choses, réduire les appréhensions et surtout pour maintenir le lien avec la population. Sans doute l’ancienne majorité ne l’a pas fait suffisamment et nous le regrettons. Et si nous admettons qu’elle s’est améliorée ces derniers temps, nous regrettons qu’elle soit à géométrie variable suivant les sujets abordés ou les villages concernés.

Pourquoi présenter récemment la future « plaine aux canards » aux Godinnois (alors que le dossier est bouclé depuis longtemps) et n’avoir limité la concertation pour l’agrandissement du complexe sportif de Purnode qu’aux seules associations occupant les lieux ?

Pourquoi organiser une entrevue avec les riverains d’Yvoir pour parler du 30km/h au centre du village et refuser d’organiser dès à présent une présentation publique des objectifs de la majorité pour la future école de Dorinne-Spontin ?

Notre proposition pour les projets/travaux d’envergure : systématiser la communication et la concertation dès la « naissance » d’un projet (même si aucun plan n’est encore disponible) en informant la population des objectifs poursuivis, en expliquant les différentes étapes du dossier et surtout en laissant la place aux suggestions … voire aux critiques auxquelles il faudra répondre autant que possible.

Cet espace de dialogue est nécessaire pour que les projets soient portés par le plus grand nombre et pour garantir que les choix répondent un maximum aux besoins et aux attentes des citoyens.