Mois : février 2022

Bilan à mi-mandat

Bilan à mi-mandat

« Avec une capacité de travail nettement plus importante que la portion congrue qu’il représente » (dixit Ma Télé), notre groupe EPY propose, analyse, argumente, salue les efforts mais n’hésite pas non plus à pointer les erreurs ou à mettre en garde.

Parmi les sujets qui retiennent notre attention :

  • mobilité : des centaines de milliers d’euros consacrés pour des pistes cyclables, souvent là où il n’y a pas de demande réelle, alors que le projet de bus communal est toujours au point mort malgré nos rappels.
  • endettement / infrastructures : 6 gros projets en cours pour un total de 14 millions d’euros d’investissements, partiellement subsidiés mais qui, pour le solde, vont alourdir la dette communale de plusieurs millions d’euros. Nous appelons à la sobriété et a un étalement des investissements pour ne pas pénaliser les finances locales.
  • personnel communal : après plusieurs licenciements ou démissions, le malaise ne faiblit pas. Nos agents sont pourtant le véritable moteur de l’administration. Ils méritent un max d’attention et de reconnaissance !
  • sport : outre les infrastructures, nous espérons une nouvelle dynamique et de la proactivité pour accroître l’activité sportive dans nos villages et aider nos clubs.
  • concertation citoyenne : si on note des améliorations en la matière, elle reste quand même à géométrie variable et parfois tardive alors que les villageois sont demandeurs.
  • énergie : alors que l’ancienne opposition, aujourd’hui au pouvoir, en faisait l’un de ses crédos, on regrette que les seuls projets pour réduire les dépenses énergétiques soient des projets reportés de l’ancienne mandature. Nous appelons à plus d’ambition dans ce domaine, qui plus est face aux tarifs énergétiques actuels !
  • fiscalité : nous regrettons que la taxe égouts reste d’application malgré les promesses des membres de la majorité (malgré la hausse des additionnels communaux et aussi des économies importantes par rapport à la dotation communale aux services de secours). Malgré aussi notre proposition de la moduler et de la rendre plus équitable…
  • action sociale : nous saluons les efforts et la nouvelle dynamique qui s’est mise en place et que nous appelions de nos vœux en 2018. Même si du chemin reste à parcourir, nous apprécions le travail de l’équipe du CPAS. Nous attirons l’attention sur une certaine stagnation en matière de création de logements alors que la demande reste bien d’actualité…

Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive et nous restons à votre disposition pour en discuter si vous le souhaitez.

Quel avenir pour le sport à Yvoir ?

Quel avenir pour le sport à Yvoir ?

Tel était le sujet d’une récente interpellation citoyenne de la part de notre collègue de groupe Sébastien Tripnaux qui rêve d’une commune qui développe une véritable politique sportive.

On le sait, le sport est positif pour la santé mentale et physique. Si son développement est lié à la demande des habitants ainsi qu’au travail des bénévoles qui s’activent sans compter, les autorités ont leur part de responsabilité dans le succès ou non des activités proposées au travers des moyens et des soutiens qu’elles y accordent.

D’abord en terme d’infrastructure : chaque village ne peut pas disposer d’un complexe sportif. Il est par contre indispensable d’avoir, sur l’ensemble de nos villages, des infrastructures accueillantes, opérationnelles et diversifiées pour répondre à la demande. Si des projets sont en cours, d’autres urgences restent en attente… dont acte.

Ensuite sur le plan financier : notre commune compte une trentaine de clubs (+ de 1000 affiliés) ; lesquels se partagent une enveloppe de 12.500 €. Augmenter cette somme, peut-être en y joignant quelques critères d’octroi (type de public ou d’activité, etc.) aiderait sans nul doute les clubs à faire face à des contraintes de plus en plus grandes.

Quel que ce soit le support, mettre spontanément et régulièrement en valeur les activités des clubs est un point qu’il faut davantage développer à Yvoir. Il ne coûte pas grand-chose si ce n’est de l’attention et un peu de temps.

Enfin, à l’instar de communes voisines, on rêve que la commune prenne à sa charge l’organisation de gros événements sportifs et/ou de journées découvertes.

Voici 4 axes autour desquels nous estimons qu’une politique sportive communale doit pouvoir s’articuler. L’avenir nous dira si la majorité dispose de cette volonté.