Auteur/autrice : BC

Accord de majorité 2024-2030

Accord de majorité 2024-2030

Une bonne semaine après les élections, et après avoir annoncé au lendemain de celles-ci notre volonté de trouver un accord de majorité solide, ambitieux et porteur des changements nécessaires avec le groupe La Relève, un accord (validé à l’unanimité des 2 groupes qui composent la majorité) a été conclu pour les 6 prochaines années.

Commençons par remercier les 1.727 électeurs (sur environ 5.842 votes valables) qui nous ont octroyé leur confiance ce 13 octobre, permettant ainsi à notre groupe de doubler sa représentation au Conseil communal. Nos nouveaux élus sont : Bertrand Custinne, Géraldine Biot-Quevrin, Thierry Lannoy, Charles Pâquet, Thierry Lessire et Fabrice Camus. Pour toute notre équipe, c’est une belle reconnaissance à l’égard du travail réalisé ces dernières années et durant la campagne. Nous saurons nous en montrer dignes, notamment en matière de transparence dans les décisions prises, comme en témoignent les lignes suivantes :

Après l’annonce des résultats, chaque groupe a pu rencontrer les deux autres afin d’échanger sur les objectifs de chacun quant à l’avenir de nos villages. L’initiative de la prise de contact ayant été laissée au groupe LBS qui, bien que perdant des voix par rapport à son score de 2018, est celui arrivé en tête.
Au terme de ces discussions exploratoires, tant La Relève qu’EPY ont estimé que les programmes, la vision et la volonté de changement que nous incarnons étaient les plus compatibles et à même de répondre aux enjeux actuels et futurs, de même que la capacité de travail et de maitrise des dossiers des futurs mandataires.

Autant d’éléments que nous ne retrouvions pas chez “Le Bon Sens” à l’issue de nos échanges respectifs, que ce soit sur l’implication, la vision mais aussi la confiance que le groupe LBS a pu mettre à mal à plusieurs reprises ces dernières années, tant à notre égard qu’à celui de La Relève.

Et notre chef de file, Bertrand Custinne, d’ajouter que « la structure du programme et les objectifs de La Relève affichaient d’évidentes convergences ; en prime, la volonté de changement, d’une gestion plus juste et équitable mais aussi la loyauté et le respect dont ses responsables ont fait preuve ces dernières années, à notre égard autant qu’envers leurs actuels partenaires de majorité, furent à nos yeux des éléments qui ont largement contribué à asseoir la confiance nécessaire pour travailler ensemble les 6 prochaines années ».

Ensemble, notre majorité représente 62,8 % des électeurs et repose sur 13 sièges parmi les 21 qui composent le Conseil communal d’Yvoir.

Nos deux groupes sont également fiers d’avoir pris le temps d’aborder sereinement et sans tabou l’ensemble des matières et des dossiers. L’accent sera notamment mis sur :

  • l’entretien des espaces publics, des voiries et du patrimoine,
  • la finalisation des projets en cours en y apportant les améliorations nécessaires,
  • la maîtrise des finances communales,
  • un développement territorial respectueux de nos villages,
  • un soutien aux équipes éducatives, aux projets pédagogiques modernes et pertinents,
  • un soutien plus équitable et plus juste à l’égard du tissu associatif (sport, culture, …)
  • la relance de l’économie locale et du tourisme,
  • un meilleur accompagnement des familles et des seniors,

Des valeurs communes

Outre une mise en commun des objectifs et des projets, nous nous sommes également accordés sur une méthodologie et des valeurs communes, que ce soit au sein de nos groupes, avec le personnel communal mais aussi et surtout avec l’ensemble de la population avec qui nous avons plus que jamais envie de travailler. Des rencontres citoyennes seront organisées chaque année (dont un tour des villages dès le début 2025) pour présenter le bilan de l’année écoulée, présenter les actions à venir et, surtout, écouter les nouvelles attentes.

Pour Alexandre Visée, « tant la manière dont les négociations ont été menées, que la méthode de travail arrêtée sont inédites. Elles sont la première illustration de ce changement fondamental de gestion, de modernité et d’efficacité que nous voulons incarner avec et pour nos concitoyens ».

Cet accord a été validé ce lundi soir à l’unanimité des membres élus et non-élus de nos deux groupes, ce qui constitue une très solide base de travail pour les 6 prochaines années.

Une équipe rajeunie et pleinement investie

Chaque groupe sera représenté à part égale au sein du Collège communal (3 sièges chacun).

La nouvelle majorité sera pilotée par Alexandre Visée (La Relève), 33 ans, qui endossera les responsabilités de Bourgmestre. Outre les compétences habituelles de sécurité, de communication et de lien avec la Tutelle, il portera aussi les dossiers des cultes et de la jeunesse.

Bertrand Custinne (EPY), 40 ans, sera quant à lui 1er Echevin en charge des finances, des travaux, du développement rural, des marchés publics et de la mobilité.

Ils seront entourés par :

  • Nathalie Blauwbloeme (La Relève), 2ème échevine en charge de l’enseignement, de l’accueil extra-scolaire, de la culture. Elle sera également Officier de l’Etat-civil.
  • Thierry Lannoy (EPY), 3ème échevin en charge du patrimoine, du tourisme, de l’économie, des sports et des associations
  • Patrick Evrard (La Relève), 4ème échevin qui, outre la prise en charge des dossiers liés à l’urbanisme, à l’environnement, à l’agriculture et aux forêts, épaulera la nouvelle équipe durant 3 ans et assurera ainsi une transition bien utile des connaissances et des dossiers en cours.
  • Géraldine Biot-Quevrin (EPY) qui présidera le CPAS et qui portera également les matières du logement, de la petite enfance, des aînés et de l’égalité des chances.

Avec 5 nouveaux visages et une moyenne d’âge de 52 ans, le futur Collège communal s’en trouve ainsi rajeuni tout en étant composé d’élus expérimentés, tantôt dans la vie communale, tantôt dans la vie civile, et ayant surtout la ferme volonté de s’investir pleinement dans leurs dossiers.

Et le futur bourgmestre de conclure : « Cette majorité et cet accord démontrent la volonté partagée de tourner une page dans la gestion communale d’Yvoir en déployant une politique de transparence et en apportant les changements souhaitables ; le tout porté des mandataires investis dans leurs missions, disposés à se former tout au long de la législature et à collaborer avec respect aux côtés de l’administration. »

Le groupe EPY se réjouit de cet accord et est très impatient de se mettre à la tâche et d’entamer cette nouvelle mandature.

Finances communales : l’heure du bilan

Finances communales : l’heure du bilan

A quelques jours du scrutin qui dessinera l’avenir de notre commune, nous avons voulu évoquer, avec objectivité, le bilan de la majorité sortante mais surtout l’héritage financier particulièrement inquiétant qui pèsera sur les épaules des futurs dirigeants.

Le 2 octobre dernier, la majorité sortante (composée des groupe La Relève & Le Bon Sens) a présenté aux membres du Conseil communal son 3ème ajustement budgétaire pour cette année 2024. L’occasion pour le groupe EPY de dresser le bilan financier de cette législature. Un bilan dont les 2 groupes précités sont totalement responsables.

Que retenir ?

  • Des taxes communales qui ont augmenté
  • Un budget 2024 présenté en déficit (comblé grâce aux réserves financières)
  • Des réserves financières diminuées
  • Un endettement global doublé entre 2023 et 2024… et triplé depuis 2018
  • Des remboursements d’emprunts qui auront quasi doublé l’an prochain

Les chiffres 2018 et 2023 sont extraits des documents comptables présentés par la Directrice financière de la commune.
Les chiffres 2024 sont ceux présentés par la majorité, en sachant que la réalité devrait s’en rapprocher très fortement vu les projets votés et verrouillés cette année (plus d’explications ci-dessous).

Même le journal l’Echo confirme ce constat avec les chiffres qu’ils publient sur le site : https://multimedia.lecho.be/elections-communales-2024/commune/Yvoir et où on constate que rien qu’entre 2018 et 2022, la dette a bel et bien grimpé de 30%.

Alors que, dans son dernier tract de la campagne de 2018, La Relève s’engageait pourtant à « une gestion rigoureuse des finances communales » et déclarait dire « non aux investissements surdimensionnés », … que s’est-il donc passé ?

L’une des raisons : une concentration de très gros investissements gérés, pour la plupart, par des élus du groupe Le Bon Sens et dont le financement n’a pas toujours été optimalisé. Pour ne citer que quelques exemples :

  • Salle de Mont : estimée dans sa première version à 2,2 millions €, le nouveau projet (moins grand et beaucoup moins équipé !) coûtera plus de 3 millions €, dont 2 sur fonds propres.
  • Salle d’Evrehailles : dont la reconstruction coûtera environ 1,5 million € à charge totalement de la commune alors qu’avec un peu d’anticipation, on aurait pu décrocher un subside.
  • Aire pour motor-homes à Spontin : annoncés pour 400.000 €, les travaux coûteront près de 800.000 € dont 500.000 € sur fonds propres ! Était-ce la dépense prioritaire pour doper le tourisme dans nos villages ?
  • Complexe de Purnode : estimé au départ à 650.000 €, il a coûté près de 1,2 million €, dont 800.000 € sur fonds propres. Avec un peu de patience, le même bâtiment aurait pu bénéficier de subsides plus conséquents et coûter 500.000 € de moins à la caisse communale !
  • Aménagements cyclables : 300.000 € pour des bandes jaunes à Dorinne et Spontin qui n’aboutissent sur aucun autre cheminement sécurisé.
  • Ecole de Dorinne-Spontin : estimée en 2021 à 3,5 millions €, son coût s’élèvera à plus de 6 millions €, dont 3 à charge de la caisse communale.
  • Liaison cyclopédestre rue du Pont à Godinne, estimée sous l’ancienne mandature à 130.000 € et que la majorité à réalisé avec un coût multiplié par 3 au moins !
  • Futur centre sportif de Godinne, dont l’estimation s’élevait en 2018 à +/- 2 millions € et qui approche désormais les 5 millions €.

Mais, rien que pour 2024, qu’en est-il ?

Les nouveaux investissements sont présentés pour une somme totale de 16 millions €, dont 12 devront être financés par emprunt (qui devront être contractés l’an prochain). Ces investissements concernent notamment l’école de Dorinne-Spontin, la maison des associations de Godinne, l’agrandissement de la maison communale, l’aire pour camping-cars à Spontin, …

Contrairement aux affirmations de La Relève lors du récent débat organisé par MaTélé, notre chef de file Bertrand Custinne (dont chacun connait la maîtrise des chiffres…), sait parfaitement faire la différence entre un « budget » (= prévisions) et un « compte » (= bilan de l’année écoulée). Et c’est justement cette expertise qui lui permet d’affirmer que les décisions prises par la majorité tout au long de cette année 2024 au sujet notamment de ces « gros » dossiers précités généreront un compte finalement fort proche des prévisions et que les dépenses ont explosé sous cette seule année.

Et pour la suite ?

Parmi les dossiers dans le « pipeline », on retrouve celui de la salle d’Evrehailles et du Complexe sportif de Godinne qui s’imposeront plus que probablement à la future majorité, quelle qu’elle soit, non sans compliquer d’autant plus la situation financière de la commune.

D’où notre grand étonnement à la lecture du programme électoral du groupe LBS qui, en page 2, annonce que « la commune devra encore débourser près de 10 millions d’euros pour réaliser les projets en cours » ; sans compter les dizaines de nouveaux projets qu’ils envisagent.

Et d’ajouter que l’unique solution avancée publiquement par leur tête de liste était de vendre une partie de notre patrimoine ; les fameux « bijoux de famille » auxquels un certain Ovide Monin, leader historique du même groupe, déconseillait de toucher. Que nous restera-t-il dans quelques années ?!

Non sans préciser qu’il s’agit là de l’illustration d’une parfaite méconnaissance des rouages budgétaires. En effet, les produits de ces ventes sont versées dans une partie du budget communal qui n’est pas celle qui sera la plus difficile à boucler dans les années à venir. En clair, ça nous évitera peut-être quelques emprunts mais ça ne résoudra pas une seule seconde le véritable problème de fond.

Ils ne s’y prendraient pas autrement pour vous dire que les rêves qu’ils vous proposent seront un cauchemar pour les finances locales !

Seul EPY semble avoir une vision claire de la situation financière communale. Et nous nous engageons à tenter de l’assainir, à mieux planifier les gros projets et à optimaliser les investissements.

En outre, voici comment nous comptons travailler :

  • Dès le début de la législature :
    • établir un diagnostic objectif des dossiers en cours, vérifier le planning, la pertinence et la soutenabilité de chacun d’eux…
    • planifier les investissements, tant sur l’aspect budgétaire que sur le timing
    • étudier les missions prioritaires, celles qui peuvent être assumées par nos agents et celles qu’il convient d’abandonner ou d’ajuster.
  • Mettre la priorité sur la gestion et l’entretien de ce qui existe.
  • Entreprendre de nouveaux projets sur base des besoins réels (… et pas en galopant derrière le moindre appel à projets comme ce fût le cas ces dernières années !) en recherchant, pour chacun, les meilleures optimalisations financières.
  • Œuvrer avec équité dans l’intérêt général
  • Communiquer régulièrement et avec sincérité

Ce dimanche, optez pour le changement et une gestion plus humaine et plus professionnelle de notre commune.

Compte-rendu du Conseil communal du 26 août 2024

Compte-rendu du Conseil communal du 26 août 2024

3 dossiers ont essentiellement animés les débats du Conseil communal de ce lundi 26 août 2024 : la reconstruction de la salle La Victorieuse à Evrehailles, la future école de Dorinne-Spontin et les location de la salle du Maka à Yvoir. Entre approximations, précipitations et aveu de faiblesse, cette fin de législature laisse un goût particulier : celui d’un manque de professionnalisme et de rigueur.

Peu de points figuraient à l’ordre du jour mais les débats furent nourris (et respectueux !).

Dès le début de la séance, Thierry Lannoy et Géraldine Biot ont abordé le dossier de la reconstruction de la salle La Victorieuse dont la stabilité est mise en cause depuis plusieurs années. Bien que tout à fait déterminés à maintenir une salle dans ce village, nos élus se sont abstenus dans le vote final apparaissant davantage comme de la précipitation électorale plutôt qu’une approche raisonnable. Les raisons :

  • Une expertise qui eût pu être plus poussée, avec notamment une vérification des fondations ;
  • Un dossier présenté en dehors de toute subsidiation possible et qui fait donc perdre à la commune plusieurs centaines de milliers d’euros.
  • Le taux d’honoraire comme unique critère de choix du futur architecte (alors que d’autres projets similaires ont été préparé avec d’autres critères très pertinents comme l’architecture envisagée, l’approche générale, les délais d’exécution, etc.)
  • Un dossier présenté en période dites « d’affaires prudentes » durant laquelle le Ministre des Pouvoirs locaux recommande pourtant vivement de ne prendre aucune décision de ce genre pour éviter de mettre les futurs élus communaux devant le fait accompli (en étant contraints d’assumer des décisions que leurs prédécesseurs auront pris).

A la demande de notre groupe, le dossier de l’école de Dorinne-Spontin a une nouvelle fois été abordé. En cause cette fois-ci, l’attribution du marché de travaux mi-juillet qui, selon-nous, soulève plusieurs questions.

  1. Nous avons noté certains changements de matériaux (toiture végétalisée désormais traditionnelle, disparition de l’isolation en fibre de bois, remplacement du parquet par du Lino, remplacement des parois en bois par du plâtre, …) mettant à mal le côté durable et innovant pourtant souhaité dès le début du projet.  A regrets selon la réponse fournie par le Collège, mais nécessaire pour que « ça rentre » dans le budget prévu.
  2. Renseignements pris, ces changements de matériaux, notamment sur l’aspect extérieur du bâtiment, pourraient avoir une incidence sur la validité du permis d’urbanisme délivré il y a un an. Avec des réponses diverses selon qu’elles venaient de l’échevin en charge du dossier ou du bourgmestre, aucun d’eux n’a semblé partager nos inquiétudes, ni même envisager de vérifications.
  3. Nous avons également rappelé les délais particulièrement serrés pour la réalisation de ce chantier (dont la fin doit impérativement intervenir pour juin 2026 au risque de perdre les subsides promis). Ici aussi, le fait que le début du chantier soit finalement planifié pour octobre (au début de la période de mauvais temps…) plutôt qu’en août comme annoncé il y a quelques mois, ne semble pas non plus inquiéter davantage les élus, qui nous assurent que tout est sous contrôle.
  4. Le dossier comprend aussi ce que nous appelons « des fausses économies » (réductions drastiques du nombre de panneaux photovoltaïques, report de certaines peintures, suppression du mobilier encastré et de la cuisine, etc.) qui vont inévitablement engendrer des dépenses ultérieures, sans doute à des prix et autres conditions de financement bien différentes que celles qu’on pouvait avoir aujourd’hui.
    Mais la majorité a l’esprit apaisé ; l’actuelle addition « rentre dans le budget », le reste n’étant sans doute que pure futilité…
  5. Nous avons également des prix qui interpellent. Sans même avoir subi la moindre modification, nous constatons que le prix de certains postes a fondu de moitié, non sans susciter quelques questions sur la fiabilité des prix ou la qualité des marchandises. Pire, alors que nous espérions avoir des prix réduits, plusieurs postes font l’objet de prix revus à la hausse, parfois importantes. Et d’ajouter que certaines fluctuations se marquent en semaines d’écart seulement. Nous avons ainsi noté que le prix des portes et fenêtres avait gonflé de 15% entre les prix remis le 13 mai et ceux transmis le 14 juin. Nous constatons aussi de très fortes variations dans les prix du matériel électrique.
    Aucune réponse ne nous a été communiquée à ce sujet.

S’il est vrai que rien n’obligeait le Collège à répondre à nos interrogations séance tenante, nous  attendions toutefois qu’un dossier aussi important aie été analysé avec minutie et que le Collège soit en mesure de justifier spontanément de tels éléments. Mais c’était sans compter qu’aucun comparatif n’aie visiblement été réalisé, ni par le Bureau d’étude, ni par l’échevin en charge du dossier ou ses collègues, pour analyser l’évolution des prix de chaque poste entre l’offre de base (en décembre) et celle définitive (mi-juin).
Ignoraient-ils les réponses ou ont-ils simplement refusé de nous les fournir ? Nous ne le saurons jamais…
Pour EPY, dans un cas comme dans l’autre, c’est un manque de professionnalisme évident !

Comme Bertrand Custinne l’a déclaré en séance, l’objectif de cette intervention n’était plus d’ergoter sur la volonté politique de créer – ou pas – une école, mais bien de désormais veiller à ce que le dossier évolue au mieux et que les intérêts de la commune soient préservés et qu’on aboutisse au mieux pour chacun. Nous sommes aujourd’hui loin d’être rassurés sur l’avenir de ce dossier… Nous avons par contre bien noté l’empressement du Bourgmestre à venir au secours de l’Echevin en charge du dossier qui, bien qu’ayant visiblement assisté aux nombreuses réunions, semblait bien en peine de tout maîtriser et de savoir répondre à nos questions. Doit-on y voir un signe quelconque en vue du 13 octobre… ? Chacun appréciera.

Avant la clôture de la séance, Géraldine Biot a interrogé la majorité sur l’évolution des tarifs de la salle du Maka qui, selon une récente analyse, ont été modifiés courant 2023 sans l’aval du conseil communal. Au nom du Collège, l’échevin Defresne a d’emblée admis une carence dans ce dossier et que rien n’avait été fait sous cette mandature. Pire, aucun d’eux ne semblaient se souvenir qu’un tarif a été validé par le Conseil communal en avril 2013. Seul hic, c’est que les prix demandés aujourd’hui n’ont donc strictement aucune base juridique, ce qui ouvre la voie à des recours et autres demandes de remboursement, que ce soit par les clubs ou les locataires occasionnels concernés.

A la lueur de ces différents points, il semble temps que cette législature se termine et qu’une gestion plus professionnelle et plus rigoureuse s’installe à la maison communale.

EPY travaillera AVEC et POUR les citoyens

EPY travaillera AVEC et POUR les citoyens

A deux mois des élections, notre groupe est heureux d’annonce une liste complète. Plus que jamais, nous nous posons comme l’unique alternative, celle du changement empreinte d’une gestion moderne et responsable de la commune.

Des objectifs et une méthode avant tout.

Entamé au début de cette année par un sondage distribué dans toutes les boîtes aux lettres puis par des rencontres citoyennes qui ont permis d’affiner les souhaits de la population, le processus d’élaboration du programme s’est achevé il y a quelques semaines. Il contient quelque 85 objectifs. Pour chaque thématique abordée, les membres du groupe n’avaient qu’une question en tête : « comment travailler mieux, avec et pour les citoyens ? ».

Ces propositions seront présentée début septembre, lors d’une soirée ouverte à l’ensemble de la population. Comme le précise notre chef de file Bertrand Custinne, elles sont toutes réalistes et réalisables. La priorité sera mise sur l’entretien de ce qui existe, l’apaisement du personnel communal, la préservation du cadre de vie et sur une meilleure concertation entre les élus et la population ; non sans oublier la santé financière de la commune que le groupe s’engage à préserver… et, surtout, à améliorer !

Au nom de la transparence et de la sincérité qui nous caractérisent, et là où certains s’arrêtent à une énumération de promesses, nous avons voulu aller plus loin et annoncer dès à présent la méthode de travail selon laquelle nous comptons gérer la commune si l’électeur nous en donne la possibilité. Entre une meilleure planification des investissements, des évaluations systématique des mesures importantes, un dialogue plus régulier avec la population, une implication plus forte des services communaux dans les choix opérés, nous estimions nécessaire que les citoyens connaissent dès à présent comment nous comptions agir tout au long des 6 prochaines années.

Une équipe forte pour porter tout ça.

Bertrand Custinne, tête de liste et candidat-bourgmestre, ne cache pas son enthousiasme d’avoir une telle qualité de programme mais aussi une équipe de 10 femmes et 11 hommes compétents, complémentaires et surtout très motivés pour porter celui-ci. Comme annoncé, les 3 élus sortants (Bertrand Custinne, Géraldine Biot-Quevrin et Thierry Lannoy) ainsi que Thierry Lessire, Conseiller de l’Action sociale, seront candidats, sans oublier Charles Pâquet, actuel échevin, qui nous a rejoint en mai dernier.

L’ordre de la liste sera également dévoilé début septembre mais il est d’ores et déjà confirmé que Bertrand Custinne la mènera et que c’est Charles Pâquet qui la poussera depuis la 21ème place.

L’ensemble des candidats ont un bon ancrage local et peuvent assurément être des relais de l’ensemble des villages. L’équipe comprend des agents de la fonction publique, des indépendants, des commerçants, du personnel de la santé, des enseignants, des ouvriers, des retraités, des jeunes et des plus expérimentés, … ce qui en fait un groupe bien représentatif de nos villages et de nos concitoyens.

Nous avons tenu – et nous sommes parvenus – à former une équipe de personnes investies dans leur profession, dans leur village, dans des associations permettant à chaque candidat d’être un relai et un acteur efficace des besoins et des solutions à y apporter. Et Bertrand Custinne de conclure : « convictions, talents et expériences sont les trois mots qui me viennent en tête pour qualifier la formidable équipe qui m’entoure. Nous espérons pouvoir convaincre un maximum d’électeurs de la qualité de notre vision et nous serons honorés d’endosser les responsabilités qu’ils nous confieront, espérons-le, dans deux mois ».

Voici la liste, par ordre alphabétique :

NomsPrénomsÂgesProfessionsVillages
BIERNAUXAgnès54 ansConsultante en recrutementMont
BIOT – QUEVRINGéraldine47 ansEmployée comptable au CHU – Conseillère communaleDurnal
BOODTSGuy72 ansRetraité – Président de la CCATMEvrehailles
BUDIEManon26 ansCommerçante à YvoirYvoir
CAMUSFabrice52 ansExpert-comptableSpontin
CAPELLEOlivier62 ansGérant du camping de DurnalDurnal
CARLY – ETIENNEPatricia57 ansEmployée administrativeYvoir
CHARLESRoger61 ansEnseignant à l’école St-Vincent à YvoirYvoir
CUSTINNEBertrand40 ansAttaché au SPF Finances – Conseiller communalDurnal
DE MULLIEROlivier59 ansInfirmier au CHU Mont-GodinneGodinne
EVRARDJessica42 ansInfirmière au CHU Mont-GodinnePurnode
GEORGESamuel46 ansOuvrier de productionDurnal
HUYBERECHTS – LURKINClaire50 ansEnseignante à CineyEvrehailles
LANNOYThierry63 ansRetraité – Conseiller communalYvoir
LESSIREThierry52 ansInfirmier à domicile – Conseiller au CPASMont
MANTEAUCatherine53 ansEmployée au Parlement fédéralGodinne
MASSETEmilie36 ansCommerçanteDorinne
MEERS – BREYNARTFabienne60 ansSecrétaire médicale à SpontinSpontin
PAQUETCharles85 ansEchevin sortantDorinne
TRIPNAUXSébastien36 ansCalltaker au SPF IntérieurEvrehailles
VAN CUTSEMRoxane53 ansConseillère pédagogique au SEGECDorinne

Convictions, talents et expériences sont les trois mots
qui me viennent en tête pour qualifier la formidable équipe qui m’entoure.
Nous espérons pouvoir convaincre un maximum d’électeurs
de la qualité de notre vision et nous serons honorés d’endosser les responsabilités
qu’ils nous confieront, espérons-le, dans deux mois.

Bertrand Custinne

Ecole de Dorinne-Spontin : la majorité attribue le marché

Ecole de Dorinne-Spontin : la majorité attribue le marché

Malgré les objections d’une bonne partie de la population concernée, malgré les regrets liés au manque de concertation et à l’absence d’études comparatives de toutes les solutions possibles, malgré toutes les réserves émises en terme de budget et de timing, par 3 voix pour contre 1 (celle de l’échevin Charles Pâquet), le Collège a bel et bien attribué le marché de travaux pour la nouvelle école de Dorinne-Spontin.

Envers et contre tout (tous ?), les membres LBS & La Relève présents ce mardi au Collège viennent donc d’attribuer le lot 1 (construction du bâtiment) de la future école pour un budget avoisinant les 4,6 millions € TVAC. C’est un million d’euros de moins que les remises de prix rentrées il y a 7 mois. Et c’est sans compter les abords et frais d’étude qui devraient porter le dossier à 5,5 voire 6 millions € au final.

Un timing et un prix qui interpellent.

EPY souligne depuis plusieurs mois que le temps est compté pour ce projet qui doit être finalisé pour juin 2026, au risque de perdre les subsides promis. Pour autant, on s’étonne que les trois partisans du dossier n’aient pas cru bon d’attendre quelques jours le retour de deux membres du Collège absents ce mardi pour aborder ce délicat dossier. Ni même que la réunion ne soit pas tenue en visioconférence permettant aux absents de pouvoir se joindre aux échanges. Les uns comme les autres y ont-ils seulement pensé ?

A nos yeux, un dossier d’une telle importance méritait d’être discuté avec l’ensemble des dirigeants communaux et que personne ne puisse se retrancher derrière l’excuse de ne pas avoir eu voix au chapitre dans un moment aussi déterminant. Mais il est vrai que l’occasion était trop belle pour certains de n’avoir en face d’eux que l’échevin Charles Pâquet qui, fidèle à ses convictions depuis le début de ce projet, a voté contre.

Quant au prix, comme nous l’avions évoqué en février, au moment où le marché a été relancé une seconde fois en espérant obtenir des prix plus intéressants, nous nous interrogeons toujours sur le réalisme des chiffres avancés. Comment peut-on sérieusement imaginer qu’une entreprise remettre une offre 1 million € moins cher à 7 mois d’intervalle alors que le coût de la vie continue à croître et qu’il n’y a eu aucune baisse du prix des matériaux ?

D’où nos interrogations suivantes :

  • Les entreprises avaient-elles « gonflé » leurs prix fin 2023 ?
  • Peut-on tout autant faire confiance aux chiffres annoncés aujourd’hui sans craindre de révisions de prix ?
  • Parmi les postes modifiés ou supprimés du cahier des charges (pour que « ça rentre » dans le budget), n’est-ce pas au prix de la qualité des matériaux ou de leur durabilité ? Ne risque-t-on pas de le payer en avenants au cours du chantier, en frais de fonctionnement ou en réparations dans un avenir proche ?

Notre crainte (partagée par bon nombre d’initiés) : que les économies actuelles ne reviennent comme un boomerang avec des frais à court, moyen ou long termes et, qu’au final, les coûts du bâtiment et de son fonctionnement soient bel et bien un gouffre financier pour la commune.

Pour répondre à ces interrogations, notre groupe vient de demander à pouvoir consulter dans les plus brefs délais les offres et le rapport d’analyse de celles-ci. Nous allons les examiner minutieusement et nous ne manquerons pas d’y revenir le cas échéant.

Une responsabilité des deux groupes de la majorité.

Après le gâchis lié à la précipitation de ce dossier, au manque de concertation, à l’obstination malgré un budget explosé, voici donc une nouvelle étape de franchie dans ce dossier, non sans mal.

Nous n’en voulons pas aux élus qui croyaient en ce projet – c’est leur droit – et qui l’ont porté depuis le début. Nous regrettons toujours qu’ils n’aient pas entendu les objections de nombreux villageois et parents concernés et qu’ils n’aient envisagé aucune autre solution plus consensuelle.

Mais nous sommes par contre beaucoup plus amers à l’égard de celles et ceux qui n’ont pas bronché au bon moment et qui ont laissé faire, y compris en s’abstenant ou en votant « oui » en février dernier lors de la seconde relance du marché alors qu’ils n’en pensaient pas moins. Ceux-là ont eu au moins 5 occasions de clore le dossier depuis 2021 et ils ne l’ont pas fait. Ce n’est pas digne de responsables politiques. Entre un groupe désuni sur le sujet et un manque de courage politique, ceux-là portent une écrasante responsabilité quant à l’avenir de ce dossier et n’ont surtout aucune excuse !

A moins d’une surprise de la part des autorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le dossier semble désormais plié, non sans « coincer » les futurs dirigeants de la commune pour les années à venir.

Les finances et l’histoire communales s’en souviendront longtemps.